Cela fait des mois que je n’avais pas publié un portrait lunaire, il y a eu la parution de mon livre et tout ce qui a pu se passer autour, mais aussi, un besoin de ralentir, qui est devenu une nécessité depuis septembre.
Cela fait des mois que je n’avais pas publié un portrait lunaire, il y a eu la parution de mon livre et tout ce qui a pu se passer autour, mais aussi, un besoin de ralentir, qui est devenu une nécessité depuis septembre.
Je reviens aujourd’hui avec un portrait lunaire scintillant, car la femme qui s’est prêtée à l’exercice rayonne d’un feu qui est communicatif. Vous allez avoir le plaisir de découvrir le portrait lunaire de Lili Babery-Coulon !
Lili, c’est d’abord une personnalité, un ton, une écriture, et je le découvre, une entièreté. Vous n’avez sans doute pas échappé au fait qu’elle vient de sortir un livre qui trouve énormément d’échos chez les femmes et sans doute les hommes qui le lisent, LA RECONCILIATION, éditions Marabout.
Elle y évoque son parcours, celui d’une femme qui décide de revenir vers elle-même, mais pas seulement pour se sentir mieux dans sa vie, même si au départ, cette voie est incontournable. C’est un chemin d’épanouissement que l’on suit, où il s’agit d’apprendre à aimer d’abord son corps et de cet amour de soi, va naître une ouverture sur le monde. C’est exactement là, dans cet espace entre soi et les autres, que je retrouve ce qui m’anime, on ne peut travailler sur soi sans, dans un second temps, s’éveiller aux autres. Être une femme équilibrée, qui médite, qui prend soin d’elle, passe aussi par le soin qu’elle va donner à son entourage et la Terre Mère. C’est une complétude nécessaire, cette reliance à un grand tout, dans laquelle notre potentiel est pleinement présent, notre instinct, notre intuition et notre créativité.
Ce qui m’a touché dans ce récit personnel, c’est la faculté qu’à Lili à laisser la chance à tous les possibles. Elle va ouvrir la porte à des domaines qui la poussent fortement hors de sa zone de confort, mais elle accepte l’expérience et la transmute. Son témoignage, est pour moi celui d’une ALCHIMISTE, qui est son propre territoire d’expérimentation. Dans sa vulnérabilité et son authenticité, elle touche à la part de fragilité que nous portons tous en nous. En meneuse de cercle, elle invite des femmes et des hommes à s’exprimer autour des thèmes qu’elle aborde, on retrouve en fil rouge les entretiens avec de belles âmes que je connais aussi comme Camille Sfez (portrait lunaire #2) ; Jennifer Hart Smith, Cindy Montier, Odille Chabrillac…
Les paliers qu’elle évoque, nous dévoile la puissance de l’alignement, lorsqu’elle commence à trouver son chemin, la mécanique se met en route, elle redevient actrice de sa vie. Une écologie personnelle nait alors, pas simplement par conviction, mais par expérimentation.
Ce qui m’inspire le plus au jour d’aujourd’hui, c’est cette quête de la JOIE, qui est aussi la mienne, Lili dans son texte vient me relever quand j’ai un genou à terre, elle m’apporte l’inspiration nécessaire pour continuer à suivre mon étoile.
Lili ta trajectoire est inspirante et je sais que tu nous surprendras encore !
C’est avec donc cette joie profonde que je te remercie d’avoir répondu à mon portrait lunaire.
Je lui laisse maintenant la parole. NAMASTE LILI !
> Si tu étais une saison
Je serais le printemps. Ça a toujours été ma saison préférée. Je me souviens qu’enfant, j’adorais les premiers matins où l’on allait à l’école sans collant avec la chair de poule sur les mollets. On guettait la chaleur du soleil comme les premières fleurs dans les arbres. L’abondance de vert et de cru me plait infiniment. Les légumes et les fruits de cette saison sont aussi mes favoris.
> Si tu étais un des 4 éléments
Je serais l’air qui fait danser les feuilles dans les arbres.
> Si tu étais un animal
Un chat. Un chat élevé dans une famille adorable pour pouvoir ronfler auprès du feu, me faire caresser le dos chaque soir, passer mes journées dans le jardin à chasser des papillons et repartir m’écrouler sur le canapé J
> Si tu étais un moment de la vie
Je serais le moment présent. Quel qu’il soit.
> Si tu étais un rêve
Je serais une maison dans les Cévennes où j’adorerais m’installer un jour pour partager ma passion du yoga, écrire des livres et regarder mon mari peindre du matin au soir.
> Si tu étais une intention
Ne plus vouloir. Juste être.
> Si tu étais un lieu
Un plateau au milieu des montagnes dans les Cévennes.
> Si tu étais un sentiment
Un rire joyeux.
> Si tu étais une plante
Une plante grimpante : de la glycine par exemple. Ça sent tellement bon et j’adore son foisonnement en pleine floraison.
> Si tu étais une qualité
La générosité.
> Si tu étais un défaut
L’impatience.
> Si tu étais un don
Un don, tu veux dire un talent ? Je crois que je suis douée pour raconter les histoires de celles et ceux qui m’inspirent.
> Si tu étais un astre
Je ne suis pas assez douée en astrologie pour te répondre. Mais ma fille a décidé d’appeler notre chat Saturne et toutes les étoiles me fascinent.
> Si tu étais une héroïne/un héros ( vaste, les héros personnels marchent aussi )
Je ne sais pas. Je suis fascinée par les sorcières d’aujourd’hui, les femmes qui savent canaliser l’énergie et qui réussissent à soigner ce qui semble impossible. Elles m’impressionnent.
> Si tu étais un rituel
Un rituel de guérison avec chant de mantras un soir de pleine lune.
> Si tu étais un moment de la journée
L’aube. J’adore le silence avant le lever du soleil, la tranquillité de la maison encore endormie.
> Si tu étais un des 5 sens
L’odorat.
> Si tu étais une partie du corps
Le torse. Le buste en avant pour avoir le cœur bien ouvert.
> Si tu étais un matériau
Du bois clair et tout doux.
> Si tu étais un tatouage
Pas de tatouage. Ce n’est pas pour moi.
> Si tu étais une pierre
J’aime toutes les pierres semi précieuses, en particulier la pierre de lune et le quartz rose.
> Si tu étais une devise, un haïku
Keep up and you will be kept up (Yogi Bahjan)
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